Sauvons nos côtes !

 

Dunkerque, Courseules, Saint-Brieuc, Yeu, Leucate, …
Les projets de parcs éoliens se multiplient et mettent en grave péril l’ensemble du littoral français.

Quels déchets peuvent produire des éoliennes ???
Pendant les travaux

L’ancrage, au fond de la Baie de Saint-Brieuc, des 62 éoliennes du projet passera par 193 forages dans la roche-mère (la dolérite). Ces forages d’une profondeur de 55 à 70 mètres seront effectués par 35 mètres de fond en moyenne.

Outre ces travaux de forages en profondeur, des travaux d’enfouissement des lignes électriques sont également en cours de réalisation (on parle pour ce projet de 149 km de câbles, minimum !).

Des tranchées doivent être creusées pour tirer les câbles entre les différentes éoliennes, puis du parc éolien jusqu’à la plage de Caroual.

Creuser ces tranchées provoque tout à la fois le déplacement de centaines de roches de tailles variées (certaines pouvant atteindre près de 100 tonnes) et la mise en mouvement de sable, de sédiments, de coraux, de gorgones ainsi que de tous les animaux résidant dans ces fonds.

Déplacer des rochers crée de nouveaux risques pour les marins pêcheurs : leur cartographie des fonds devient obsolète, ils ignorent quels sont les positions de rochers importants susceptibles de coincer les filets (ce qui met leurs vies en danger).

Les coraux, gorgones et autres végétaux vivants vont être tués, enfouis sous des centaines de tonnes de sédiments. Tuer du corail est juste un crime.
Remarquez, tout cela ne pose pas de problème puisque des dérogations autorisant la mise en danger intentionnelle ou la mise à mort de 54 espèces de volatiles (dont les guillemots de Troll, espèce déjà quasiment disparue et en très grand danger d’extinction) et de quelques mammifères marins (dont des dauphins). Cette dérogation fut semble-t-il signée par Mme Ségolène Royal, en sa qualité de “Ministre de l’Ecologie”.

Les mollusques, coquilles et autres crabes, homards, etc. résidant au fond vont également être mis à mort au cours de ce carnage murement réfléchi, planifié et béni par les autorités responsables. Une épouvantable tourmente est en cours en baie de Saint-Brieuc..

Après les travaux

Chaque pylône, pour que la structure échappe à la rouille, sera protégé par une anode sacrificielle métallique d’environ 450 kilos.

Chacune de ces anodes va “fondre” dans l’eau de la Baie en un an. Ce sont donc environ 450 Kg x 3 pylônes par éolienne x 62 éoliennes = 83 tonnes de résidus métalliques qui vont être diffusées dans l’eau de la Baie chaque année (soit environ 230 Kg / jour).

Les coquilles Saint-Jacques, les bulots et les moules (entre autres) sont des animaux se nourrissant par filtration de l’eau. Nous ne serons pas étonnés si dans les années à venir les coquilles prennent un petit goût d’aluminium…).

Moins direct, mais tout aussi grave, ces résidus métalliques vont également être absorbés par l’ensemble des animaux de la Baie et se déposer également sur toute la flore des fonds sous-marins.

C’est donc bien l’ensemble de la chaîne alimentaire qui va être lentement empoisonnée par tous ces métaux.

Puisque nous parlons du côté verdâtre des éoliennes, un petit mot sur les constituants des turbines des éoliennes. Pour chacune des 62 turbines, il va falloir extraire près de 600 kg de terres rares, dont du néodyme, principalement extrait en Mongolie, à Baotou, ville surnommée la ville du cancer, où l’espérance de vie est de 40 ans… Quant aux pales, personne ne sait aujourd’hui les recycler. Alors on les enterre…

Nous ne pouvons pas accepter de voir nos côtes détruites sans essayer de les sauver.