IL FAUT SAUVER NOS MERS

L’argent

Souvent considéré comme le “nerf de la guerre”, l’argent est ici le fil conducteur d’un montage complexe exclusivement destiné à obtenir à terme d’énormes bénéfices.

Sous couvert d’énergies vertes, c’est de finances qu’il s’agit

 La construction d’un parc éolien off-shore tel que celui prévu pour la Baie de Saint-Brieuc est avant tout une gigantesque histoire d’argent.

  • Argent pour investir car la réalisation d’un tel projet prend des dizaines de mois (surtout quand le chantier piétine parce que la dolérite résiste…) et demande des moyens tout à fait considérables;
  • Argent public, accordé par l’état français pour aider l’opérateur sélectionné à financer la construction,
  • Argent inutilement dépensé par RTE pour tirer des lignes Haute Tension entre les parcs s’aéro-génératrices et le réseau Haute Tension (parfois sur de nombreux kilomètres).
  • Argent produit, lorsque les éoliennes seront en production, puisque l’énergie qu’elles fourniront sera prise prioritairement par EDF et payée jusqu’à 5 fois le prix habituellement pratiqué sur le marché européen (155 € / MWh pour le parc de Saint-Brieuc, contre 33,2 € le MWh en moyenne en Europe lors de la signature du contrat) ;
  • Argent payé par les consommateurs puisque lorsque EDF achètera jusqu’à 5 fois plus cher son énergie, cela sera inévitablement répercuté sur les factures que ,nous, consommateurs, devrons acquitter;
  • Argent déjà payé par les consommateurs, dès aujourd’hui, puisque des taxes (TICFE et TICGN) ont été mises en place pour contribuer au financement des multiples parcs (aéro-génératrices ou solaires) que la France va faire construire ces prochaines années. Ces taxes sont appelées à augmenter dans les années à venir, fatalement;
  • Argent public à venir puisqu’il faudra bien un jour verser aux victimes (les pêcheurs locaux et la filière qu’ils entretiennent) les indemnités chômages auxquelles ils auront droit…
  • Argent gâché puisque ce parc éolien rend indispensable la construction simultanée de centrales pilotables (essentiellement à gaz, en France, pour l’instant, mais également à charbon, souvent, en Allemagne)
    Ces centrales gaz vont rendre nécessaire l’acquisition, auprès de fournisseurs étrangers de gaz naturel puisque la France n’en produit pas (Norvège 42%, Russie 11%, etc. )
  • Enfin, lorsque (rarement) les aéro-génératrices vont débiter du courant, il faudra compenser auprès de l’exploitant de la centrale à gaz concernée son manque à gagner (on ne lui prendra pas son courant puisque l’énergie dite verte est prioritaire). On va donc lui acheter le courant qu’il ne produira pas ce qui lui procurera un bénéfice considérable puisque pour ne pas produire de courant il ne devra pas consommer de gaz !

POUR ÊTRE CLAIRS : TOUT LE MONDE VA GAGNER BEAUCOUP D’ARGENT, MAIS SURTOUT PAS LES FRANCAIS