Ils avaient oublié de vous dire…

Vous aviez dit décarbonner ?

Il n’est pas facile de déterminer quand se termine l’omission (on a oublié de vous dire) et quand commence le mensonge (si on vous le disait, il est probable que vous n’aimeriez pas vraiment). Alors disons omissions sur pas mal de sujets…
Si vous souhaitez en apprendre plus, cliquez sur les onglets ci-dessus.

La prise de conscience, par les populations, du réchauffement climatique a poussé les gouvernements à adopter un discours « anti CO2 » attaché à la biodiversité. Pour réduire la quantité de CO2 générée par la génération d’électricité, les européens poussés par l’Allemagne installent des éoliennes et des panneaux solaires à bras raccourcis.

-Les plus hautes instances politiques des pays industrialisés nous expliquent en long, en large et en travers que le réchauffement climatique est devenu pour eux une préoccupation de tous les instants, que la préservation de la biodiversité est une priorité absolue, qu’il faut à tout prix réduire nos émissions de gaz à effet de serre, etc…
Toute la population française a entendu ce discours depuis bientôt 20 ans.
– On profite de cette belle opportunité pour tenter de nous culpabiliser massivement : nos véhicules à essence polluent, nos autos gas-oil polluent encore plus, nous devons changer de chaudière, cesser de faire des feux de cheminée en région parisienne, faire isoler nos maisons, etc…
– Dans cette ambiance tout à fait stressante, nos gouvernements successifs communiquent à grand renfort de reportages d’une presse complaisante pour pousser un certain nombre de « nouveautés » considérées comme vertes, parmi lesquelles :
o La voiture électrique grassement (subventionnée par l’argent public, essentiellement en faveur d’un modèle national dont le prix parait exorbitant), parfois ravitalilée par des centrales de groupes électrogènes diesel,
o Les énergies « vertes » renouvelables que sont notamment le solaire et l’éolien.
Le slogan commun de toutes communications est : il faut dé-car-bon-ner, refrain connu désormais qui nous est chanté sur tous les tons.
Et c’est là que commencent les mensonges, et ils sont nombreux. Ce sont en général des mensonges « par omission ».

Le solaire et l’éolien se caractérisent avant tout par leur intermittence inévitable. Cette incapacité qui est la leur de produire du courant en continu, à longueur de temps.

On oublie de dire que les éoliennes et les panneaux solaires produisent de l’énergie par intermittence. C’est-à-dire qu’une éolienne ne produit que si le vent souffle entre une vitesse minimale pour animer la turbine de l’éolienne et une vitesse maximale au-delà de laquelle la turbine risque de casser. De plus, entre ces deux limites, la puissance vendue par le fabricant n’est pas toujours atteinte : ce n’est pas parce que l’éolienne tourne qu’elle produit tout ce qu’elle est supposée produire.
Il se trouve que les consommateurs, les trains, les usines ont besoin d’énergie électrique tout le temps. Il faut donc trouver le moyen de compenser l’intermittence des éoliennes ou des panneaux solaires. Toutes les grandes nations qui se sont tournées vers l’éolien utilisent la même solution : disposer de sources d’électricité dites pilotables, c’est-à-dire qui produisent du courant dès que c’est nécessaire et tant que c’est nécessaire. En Allemagne cette fonction a été confiée à deux types de centrales, des centrales au charbon et des centrales à gaz.
Vous ne manquerez pas de sourire en pensant qu’on construit des centrales à gaz en vous vendant de l’énergie verte !
Ou que l’on relance des centrales charbon en vous affirmant qu’on fait du « renouvelable ».
Oui, on utilise donc des énergies fossiles : gaz ou charbon car facilement pilotables et on a omis de vous expliquer ces petits détails sordides. C’est dommage.

Puisqu’il faut compenser le manque de charge des centrales éoliennes ou solaires, on doit construire des centrales à gaz dont la puissance suffit pour prendre le relai de notre centrale éolienne ne produisant rien. Il faut donc, pour produire une quantité d’électricité donnée, construire deux centrales de même capacité de production : l’éolienne qui fonctionnera de temps en temps, et la centrale gaz qui, elle, produire le reste du temps.

On a également oublié de vous expliquer qu’il fallait donc financer non pas une, mais deux usines de production d’électricité. Oui, vous avez bien lu ! On construit un parc d’éolien off-shore en baie de Saint-Brieuc (énergie verte, renouvelable mais intermittente) et on construit en même temps une centrale gaz qui va prendre le relai à chaque fois que le vent faiblira. A Landivisau. On construit donc deux centrales pour produire ce que devrait produire le parc éolien s’il fonctionnait tout le temps. Vous pensiez renouvelable = gratis ? C’est raté !
Ah, oui… Mensonge encore pour ces éoliennes “toutes vertes”: la quantité de terres rares nécessaires à la fabrication des aimants qui permettent à la turbine de produire du courant est énorme : pour une turbine Adwen 8 MwH ce sont 330 kg de néodyne et 100 kg de dysposium. Plus 2500 litres d’huile pour sa lubrification. Pour en savoir plus sur tout ce vert, visitez cette page!

Vous avez dit « Sauvons la planète » ? Drôles de méthode…

L’usine aéro-génératrice de Saint-Brieuc a été confiée à un géant espagnol de l’énergie fossile Iberdrola via sa filiale détenue à 100% Ailes Marines. Comme démontré sur la page ‘De l’argent’ Iberdrola va gagner des sommes colossales sur ce marché. Mais il ne sera pas seul à profiter de l’aubaine !
Pour pallier à l’intermittence du parc de la baie de Saint-Brieuc, on a confié à la Compagnie Electrique de Bretagne (CEB)la constuction puis la gestion d’une centrale à gaz située à Landivisiau. Comme également expliqué sur la page ‘De l’argent’, l’opérateur de cette centrale va toucher, lorsque le parc éolien va produire du courant, une compensation puisque son courant ne sera plus pris par EDF (le courant dit vert est toujours prioritaire). Par conséquent, dès que le parc de Saint-Brieuc produira du courant, la CEB percevra de l’argent pour ne pas produire d’électricité alors qu’elle n’aura plus besoin de consommer du gaz. C’est donc tout bénéfice au profit de CEB. Mais au fait, CEB c’est qui ? Derrière ce nom bien local et rassurant, se cache un autre géant de l’énergie : TOTAL, seul détenteur des actions de la CEB comme vous pourrez le vérifier ici. Ainsi donc, nos impôts, taxes et autres augmentations du tarif de l’électricité vont être, pour des années, captés par quelques géants de l’énergie fossile qui se parent, pour les besoins de la cause, de couleurs vertes